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L'Affaire Gothik

9 août 2011

Chapitre 20 : Un an plus tard.

« L’Affaire Gothik sera marquée à vie dans l’histoire de la France et de Zarbville… », Le Nouveau Président du Monde des Sims.

Chapitre 20 : Un an plus tard.

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            Aujourd’hui, c’est la fête à MontSimpa. La grande place est remplie de monde, des américains et des français. Tous venus honorer Sandra et son équipe. Le Président est même présent pour remettre des médailles et le discours tant attendu de  Sandra va enfin pouvoir être entendu...

Les guirlandes colorées, qui décoraient les rues de MontSimpa, virevoltaient à cause du petit vent. Des ballons volaient dans les airs ou étaient bien tenus par les mains des petits enfants.
Dans les coulisses, derrière la scène en plein air, le trac règne…ou preque.

         On est des héros ! On est des héros ! On est des héros !, cria Ophélie tout en lançant des confettis.

         Viens voir ici que je te coiffe !, insista Sandra.

         Et bah dis-donc, depuis que je vis chez toi, tu me considères comme ta fille. Pourtant, tu dois en avoir assez avec César non ?

         Si j’en aurais assez, pourquoi j’aurais le ventre gros comme un ballon ?

         Ah bah ça faudrait demander aux spermatozoïdes de ton chéri.

         T’es bête !, rigola Sandra tout en finissant la coupe d’Ophélie.

Une petite mèche pour son fils. Des cheveux bouclés pour Mary-Sue et ses filles. Une crête pour Don. Des cheveux attachés pour Sandra et Ophélie.
Johnny n’était pas encore arrivé. Il avait décidé de rester encore un peu à Zarbville jusqu’à ce que sa sœur devienne une adolescente.

         Cela fait dix minutes qu’il devrait déjà être là, s’inquiéta sa petite amie.

         Mais ne t’inquiètes, il va arriver avec sa mère et sa sœur. Dix heures de route, c’est quand même quelque chose !, rassura Mary.

La porte s’ouvrit, Sonia apparut avec une grande robe rouge qui brillait au soleil. Elle s’était lissé les cheveux.

         Tu es magnifique maman !, fit Sandra tout en l’enlaçant.

         Merci ma puce. Tu es très belle, toi aussi.

Une voiture arriva en klaxonnant, c’était une limousine, tout le monde se retourna et admira les personnes qui y descendaient : Lou, Delphine, Darren…et Johnny.
Ophélie n’avait pas le droit de quitter les coulisses pour ne pas se faire voir par le public qui parlait dans tous les sens.

Johnny apparut derrière la scène, il venait de courir avec sa mère, sa sœur et le père de Dirk pour éviter la foule en délire.

         OH MON AMOUR !!!, hurla sa petite amie tout en l’embrassant.

Le Président entra dans la petite pièce.

         Bonjour mes héros ! Bien. Vous allez devoir faire un défilé. J’vous explique rapidement. Vous allez quitter ces coulisses et vous diriger vers la sortie de MontSimpa, tout en restant discrets bien évidemment. Ensuite, vous allez voir une énorme plaque en bois argenté avec des ballons accrochés dessus. Deux vaisseaux extraterrestres vont le tirer, vous allez être un peu en l’air mais pas beaucoup. Quatre voitures de police seront devant vous. Un groupe d’acrobates sera derrières ces véhicules, suivis par des majorettes et par votre scène volante. Dès que vous entendez l’orchestre, votre heure de gloire aura sonné. Au boulot les amis !

Après ce petit discours du président, toute l’équipe se dirigea vers l’endroit prévu sans Darren, Delphine et Lou.
D’un seul coup, des applaudissements se firent : trois affiches se déplièrent aux yeux du public. Elles représentaient Alexandre, Olivia et Dirk et on pouvait lire juste en bas : « A ceux qui sont morts en aidant la famille *Gothik* ».

Arrivée au char, l’équipe monta sur la scène qui était à quelques mètres du sol.
L’orchestre commença sa musique et le défilé put commencer.
En voyant les héros, le public leva les mains en l’air tout en hurlant et applaudissant.
Ce fut l’émotion sur le plateau volant. Sandra portait César et tenait la main de Don, Ophélie celle de Johnny, Sonia celle de Vladimir et Mary celles d’Angela et Lilith.
Les larmes étaient reines sur les joues de l’équipe.
Des confettis explosèrent dans le ciel, colorant MontSimpa de toutes les couleurs.
Même en plein jour, les feux d’artifices se voyaient bien.

Quelques minutes plus tard et les héros étaient sur scène, tous alignés l’un à côté de l’autre bien correctement.
Neuf femmes habillées avec de longues robes dorées apparurent sur scène et portèrent chacune un coussin rouge qui supportait le poids de la médaille.
Elles s’installèrent sur le côté et attendirent le moment venu pour remettre les récompenses.
Le Président prit la parole.

         Après des souffrances gravées dans leur mémoire et des retrouvailles gravées dans leur cœur, ces personnes, que vous voyez tous de vos propres yeux, méritent une récompense. Cela fait un an que tout s’est calmé, Zarbville ne subit plus la malédiction du mur d’enceinte et est aujourd’hui un site touristique. Puis, la nouvelle Tour Eiffel couronne Paris et est maintenant hautement sécurisée. Grâce à eux !
Chers citoyens, j’ai l’honneur et la joie de vous présenter nos héros !

De nouveaux applaudissements se firent.

         Johnny Gubre et Ophélie Chimère. Lilith, Mary-Sue et Angela Simpa. Vladimir et Sonia Gothik. César, Don et Sandra Gothik. Jeunes filles, remettez à présent les médailles. FELICITATIONS A NOS HEROS !!!

Suite à la remise des récompenses, ce fut au tour de Sandra de faire un discours mais différemment… 

         Il y a un an, j’ai eu la chance de retrouver ma mère après six ans de séparation. (Ayant les larmes aux yeux.) Maman, cette berceuse que tu me chantais quand j’étais petite, je la chante aujourd’hui à César, mon fils et je la chanterais à ce cosmonaute qui explore mon ventre. Mais aujourd’hui, je vais la chanter à tout le monde et à toi.

C’est ainsi que la jeune mère se mit à chanter la berceuse de Sonia, qu’elle avait entendu quand elle était sur le fauteuil rouge.

A la fin de la chanson, la femme de Vladimir s’approcha de sa fille et la serra très fort contre elle.

         Je t’aime ma fille, pour toujours.

         Moi aussi maman, moi aussi.

César en profita pour prendre le micro et comme d’habitude, il rigola mais cette fois-ci, tout le monde put l’entendre.


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 FIN



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9 août 2011

Chapitre 19 : La fin.

« Des randonneurs viennent de nous signaler la présence de deux motos dans une forêt, il n’y a pas de motards aux alentours. Envoyez deux voitures et un hélicoptère, vous avez intérêt à les avoir… », Capitaine de la Police de Paris.

Chapitre 19 : La fin.

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            Mettant l’échantillon dans son soutien-gorge, Angela remonta avec ses amis vers la grande salle où se trouvait Sonia. Johnny et son équipe approchèrent de la maison abandonnée…

Sandra se mit à genoux à côté de sa mère, elle la regardait.
Mary-Sue mit sa main sur l’épaule de sa meilleure amie, César s’amusait avec la bague de mariage de son grand-père et Angela tenta quand même de trouver du réseau.

         La dernière fois que je l’ai vu, c’était dans ma chambre. Elle m’avait promis de revenir mais s’est vite retrouvée entre les mains de Don. Je n’en reviens pas qu’il est fait ça…

         Tu as été courageuse jusqu’à aujourd’hui, tu dois continuer. Je sais que c’est dur. Nous allons attendre que le temps se calme et nous devrons partir, on portera ta mère jusqu’à l’hôpital, rassura Mary.

Sandra fondit en larmes et appuya sa tête sur le bras de sa mère, Mary essaya de la calmer mais c’était la première fois que la défaite fit surface…

         Tu veux m’épouser petit coquin ? Tu ferais déjà la une des journaux : un bébé se marie avec un vieux.

César arrêta de jouer avec la bague, regarda Vladimir et se mit à rigoler.

         Purée, allez ! Viens vers nous !!!, s’énerva Angela tout en cherchant du réseau.

Puis, l’équipe se retourna brusquement. Il venait d’entendre une porte claquée.

         Surtout, ne bougez plus. On reste ici.

Mais la jumelle n’écouta pas et partit en courant. Malgré les cris de sa mère, elle alla voir qui pouvait être encore vivant. Elle n’avait même pas pris le temps de prendre l’arme qu’elle avait trouvé.

Il n’y avait personne dans le couloir. Angela s’avança tout doucement mais le sol en bois grinçait à chaque fois qu’elle posa ses pieds.
Soudain, une main prit son bras et la tira vers une des chambres.

         Tu bouges et j’te coupe la gorge !, fit Johnny.

         Arrête, c’est Angela !, stoppa Ophélie.

Lilith se mit assise sur l’un des lits et regarda de travers sa sœur jumelle.
Puis, Angela les emmena dans la grande salle.

         LILITH !, cria Mary.

Mais en s’approchant, Lilith se retira.

         Qui es-tu pour connaître mon prénom ?

         Mais je suis ta mère !

Lilith s’éloigna et se mit derrière Johnny.
L’extraterrestre délivra sa petite amie.

         Mais que fais-tu ?

         Je la libère !

La sœur d’Angela venait de tomber dans un piège. Elle fut ligotée par sa propre mère qui s’approcha de son oreille et qui lui annonça :

         La prochaine fois, faudra croire ce qu’on te dit.

Un bruit d’hélicoptère s’entendit, pourtant l’orage grondait encore.
César se mit à pleurer, il avait peur du bruit sourd dans la salle.

Ensuite, vint le bruit des sirènes de police. Les voitures venaient d’arriver juste devant la maison abandonnée.
La porte se claqua contre le mur et on put entendre les policiers qui couraient dans le couloir tout en ouvrant violemment chaque porte.
Ils arrivèrent dans la salle et braquèrent leurs armes sur l’équipe.

         Non, arrêtez, nous sommes innocents, paniqua Vladimir.

         Attendez de passer devant Ophélie Chimère.

         Pas besoin, je suis là Monsieur l’Agent.

         Quoi ? Mais je croyais que vous étiez innocente.

         J’y suis et les autres aussi. Mais ramenez-nous au commissariat et je vous raconterais tout.

         Suivez-moi alors.

L’équipe sortit enfin de l’Enfer. Vladimir et Sandra portèrent le corps de Sonia.
César était dans les bras de Mary-Sue. Johnny prit la main d’Ophélie et tira le bras de Lilith.

Alors que tout le monde montait dans les deux voitures, la jeune mère se retourna et regarda la maison abandonnée. Un éclair se vit juste derrière et la vitesse de la pluie s’accéléra.
Elle se dit alors dans la tête :

         Même sans nous, tu resteras un Enfer…

Puis, elle monta dans l’un des véhicules. Dans le même que celui de Sonia.

Arrivée au commissariat, la grand-mère de César fut transportée à l’hôpital en compagnie de Vladimir et Angela.
L’échantillon fut examiné et redonné à Sandra.

         Nous venons de l’examiner et nous avons trouvé le sang de Don Lothario, Nina Caliente, Dina Caliente et Sonia Gothik, puis du sang de Technicien Pollinisateur 7. Un produit inconnu à nos yeux était aussi dedans.

         Technicien Pollinisateur 7 ?!, s’étonna Sandra.

         Oui, exactement. Et maintenant, voici le résultat des échantillons remplis de liquide vert : il appartient au même extraterrestre que dans la première fiole.

         Alors c’est lui qui est derrière tout ça…

         Non, il est mort lors du crash de son vaisseau le 4 août 2006 à Zarbville.

         Donc on reste sur le fait que le coupable est Don.

Pour Sandra, c’était impossible. Son mari ne serait pas capable de faire autant de mal, elle le connaissait depuis très longtemps.
Elle décida de faire une liste de tous les principaux indices qu’elle avait depuis le début :

-         Les sœurs « Caliente » ont déménagé la veille de la disparition de Sonia Gothik : le 2 août 2006. Aujourd’hui, Nina est morte.

-         Michael, le frère de Sonia, est mort d’une malnutrition. Il a été retrouvé dans l’appartement de Nina et Dina et été marié à Dina.

-         L’arrière grand-père des sœurs « Caliente » est un extraterrestre du nom de Technicien Pollinisateur 7. On ne l’a jamais vu sourire.

-         Dina Caliente s’est toujours marié avec de plus vieilles personnes qu’elle.

-         L’échantillon du liquide rouge contient du sang de Don Lothario, Nina Caliente, Dina Caliente, Sonia Gothik, Technicien Pollinisateur 7 et un produit inconnu à nos yeux.

-         L’échantillon du liquide vert contient le sang de Technicien Pollinisateur 7.

Pendant toute la nuit, Sandra et ses amis étudièrent les indices. Les scientifiques essayaient de trouver une explication à ce produit inconnu.

Le lendemain matin, toujours pas de résultat.

         Je vais aller à l’hôpital avec Mary pour aller rechercher Angela et voir si l’état de ma mère s’améliore. Ophélie reste avec Johnny et Lilith. Nous revenons très vite, promis.

« Bip…Bip…Bip », le battement du cœur de Sonia était régulier. Des tuyaux sortaient de son nez, elle ne s’était toujours pas réveillée.
Angela était assise sur un fauteuil, non loin de Vladimir, elle avait des pansements sur le visage et un peu partout sur le corps. Elle avait du être recoudre à l’oreille et sur le nez.
Heureusement, la plaie de Mary ne s’était pas infectée mais fut quand même examinée par les médecins.

         Est-ce qu’elle va bien docteur ?

         Son état se stabilise. Elle est encore inconsciente alors nous devons la garder pour le moment.

Soudain, César se mit à tendre les bras vers Sonia. Il bougeait d’avant en arrière pour tirer sa mère.

         Arrête César, tu vas tomber !

C’est alors qu’il pleura tout en tendant ses petits bras vers sa grand-mère.

         Je crois bien qu’il veut sentir sa mamie, rigola Vladimir.

Sandra déposa son enfant juste à côté de sa mère, il mit alors sa main sur le cou de Sonia.

         Elle…elle…ouvre…elle…

Vladimir n'en revenait pas, sa femme était en train d’ouvrir les yeux.

         Oh mon dieu, c’est bien la première fois que je vois ça !, hallucina le médecin.

Tout le monde était sous le choc, c’était grâce à César.
Alors que Sonia se demanda où elle était, le bébé se mit à rigoler.
La jeune mère le reprit.

Au commissariat de Paris…

         Ce qui me paraît bizarre, c’est ce mélange de sang. A quoi lui servait une telle potion ?, demanda Ophélie.

         Ecoutez, nous sommes en train de faire un maximum de recherches sur ce produit inconnu. Une de mes équipes est partie à la recherche d’empreintes dans la maison abandonnée. On attend des nouvelles.

         Merci beaucoup.

         Oh mais de rien, c’est notre boulot. (Chuchotant à l’oreille de la jeune fille.) Votre amie est vraiment bizarre.

         Euh…c’est son caractère. Ne la regardez pas, elle n’aime pas.

Au même moment à l’hôpital…

         Où…suis-je ?, demanda Sonia.

         Tu es à l’hôpital maman. Tu as besoin de repos.

         Que s’est-il passé ? J’étais chez D…

         Chut chérie. Rendors-toi maintenant.

Elle exécuta les ordres de son mari.
La jeune femme s’approcha de son père.

         Chérie ?! Je te ferais dire que tu es marié à Dina.

         J’étais marié à Sonia quand elle était portée disparue non ? Bon bah alors, tais-toi bijou.

A la fin de la journée, Johnny s’était endormi avec Ophélie dans une salle d’attente du commissariat.
Angela arriva avec sa mère et Sandra. Vladimir voulait rester encore un peu à l’hôpital pour tenir compagnie à sa belle et tendre épouse.

         Toujours rien ?, s’attrista Sandra.

         Non, ils sont encore en train d’étudier le produit.

         Bon…je vais revoir la fiche d’indices.

Elle relut alors ce qu’elle avait noté et vit une chose très étrange.
La moitié de ces indices avait comme sujet, les sœurs Caliente.
C’est alors qu’elle chuchota :

         Technicien Pollinisateur 7 était un extraterrestre très méchant. Son sang a été injecté dans différentes victimes pour les rendre vulgaire. Les motards étaient contaminés ainsi que Dirk et Lilith.
Sonia, Vladimir, Mary-Sue, Angela et moi avons refusé d’intégré la secte.
Suite à ce refus, chaque personne devait se battre contre la femme déguisée qui se prenait pour le maître. Et j’ai réussi à la vaincre, j’ai battu une fausse Sonia Gothik. HAN !

Sandra ouvra grand sa bouche pour former un « O » et courut dans le commissariat vers la salle d’attente.
Tellement qu’elle était contente de son geste, elle annonça devant tout le monde :

         Technicien Pollinisateur 7 est mort à cause de ma mère, enfin on pourrait dire « grâce », il n’a pas résisté au choc violent du vaisseau contre le sol. Les ex de Don sont Dina et Nina Caliente. Apprenant la mort de leur arrière grand-père, Dina a voulu le venger. Surtout que l’idée du voyage en vaisseau venait de celle-ci.

         Quoi mais tu délires là ?!, fit Angela.

         Non. Ecoutez la suite. Technicien machin 7 était un pro en invention. Il avait du aidé la sœur de Nina a concocté cet échantillon contenant le produit rouge qui permet en faites de se transformer en la personne dont son sang est dans l’échantillon.

         Hein ?! Traduction ?, se releva Mary.

        Le soir du 3 août 2006, ma mère dut rendre visite à Don pour une affaire de travail. Dina dut la voir et fut jalouse. Malheureusement, Don n’était pas chez lui. Dina s’est transformée en Don et a fait genre que c’était lui. Elle a donc emmené ma mère au télescope pour qu’elle puisse se faire enlever par son arrière grand-père. MAIS, lors du vol, Sonia a réussi à se détacher et a détruit le poste de commandes emmenant le vaisseau droit sur le sol. Technicien Pollinisateur 9 était aux commandes avec son frère, le 7. L’un des deux n’a pas survécu : le 7.

         Sachant qu’il y a environ dix heures de route entre MontSimpa et Zarbville, le liquide vert aurait déjà disparu à l’arrivée de Dina, contesta Johnny.

         Alors pourrais-tu m’expliquer où qu’elle est en ce moment ?

         Vladimir m’a dit qu’elle était allée dans le bureau du maître et qu’elle n’est jamais revenue, répondit Ophélie.

         Impossible ma belle. Dès notre arrivée, le maître nous sert de la nourriture avec un produit qui nous fait perdre la mémoire, juste au moment de l’enlèvement. Mon père n’a pas pu s’en rappeler dans ce cas.

Une équipe de police arriva dans la salle d’attente et fut interpellée par Ophélie.

         Qu’est-ce que ça donne ?

         Nous avons des empreintes vous appartenant mais aussi à une autre personne qui n’est pas présente ici.

         Qui ?

         Dina Caliente.

Sandra avait donc raison.

         Et ce produit inconnu ?

         Il doit sûrement se mélanger avec le sang de Don, Dina, Nina et Sonia pour qu’elle puisse se métamorphoser en ces personnes.

         D’accord mais pour le sang de Technicien Pollinisateur 7 ?

         Cela permet de la rendre plus forte et plus vulgaire.

       T’es vraiment très forte Sandra.

         Merci.

         Reste à la trouver maintenant, intervint Mary.

 

         Sachant que le dernier à être vivant est Don, ce ne devrait pas être compliqué. Allez, on va chercher nos affaires à l’hôtel et on repart.

         Mais pour ta mère ?

         Elle reste en France pour l’instant avec mon père et ne t’inquiètes pas, papa sait ce qu’il fait.

         Ok.

Le Capitaine fut surpris par l’hypothèse. Maintenant, il restait à la prouver et pour cela, repartir en Amérique et arrêter Dina Caliente.

         Ok alors dans une heure, un avion part pour SimCity, on se dépêche !, cria Sandra tout en rangeant ses vêtements dans la valise.

César jouait avec le téléphone d’Ophélie pour qu’il puisse s’occuper en attendant d’être porté par sa mère.

Le lendemain, dans la nuit, deux taxis s’arrêtèrent devant la demeure « Gothik », l’équipe en sortit.
Il était environ trois heures du matin et ils s’endormirent tous jusqu’à ce que le réveil de Don se mette à sonner.

         BONJOUR A TOUS ! Il est neuf heures du matin. Sim’s Radio est prêt à vous faire danser sur les meilleurs tubes de l’ann…

Sandra appuya sur le bouton « arrêt » et se leva.

         TOUT LE MONDE DEBOUT, hurla-t-elle.

Elle ouvra chaque volet électrique et laissa César dormir dans son berceau.

         Angela, toi qui aime les enfants, pendant notre absence, tu peux surveiller César s’il te plaît ?

         Pas de problèmes.

         Merci.

         Bon alors, où allons-nous ?, demanda Ophélie.

         Dans l’appartement des sœurs « Caliente ».

         Mais pourquoi ?, s’étonna Mary.

         Le réveil de Don a sonné ce matin, pour prévenir qu’il fallait se lever car dans deux heures, il doit être à l’hôpital. Et il n’est pas là…

Encore une fois, les amis de Sandra furent surpris.

Alors qu’ils arrivaient dans l’appartement, Johnny entendit du bruit, derrière, dans la piscine. Dina était en train de nager.
En arrivant vers elle, le fameux « maître » sortait de la piscine.
Sandra se mit à travers son chemin.

         L’eau était bonne ?

         Oh Sandra…et…les amis de Sandra. Que ma vaut l’honneur de votre visite ?

         Fais pas ton innocente Dina. Tu es en état d’arrestation.

Mais la jeune fille n’allait pas se laisser faire. Alors qu’elle prit sa serviette, elle sortit une arme qui était juste en-dessous.

         Etrange mais quand j’ai appris la mort de mes motards, j’ai tout de suite voulu en finir avec Don. D’après mes photos, cela n’a pas marché.

         Je suis mariée à Don et tu crois que j’vais penser qu’il est coupable dans cette affaire. Je le connais tellement bien.

         Le pauvre, il n’aura pas la chance de me voir tuer un par un, sa femme et ses amis. Que c’est dommage !

         Tu tires et je tire ! Tu devrais connaître cette règle maintenant !, cria Ophélie tout en sortant une arme.

         Une contre quatre. Ce n’est pas du jeu…

         Sandra, Johnny et Mary, allez à l’autre bout du jardin. (Voyant son équipe partir à leur destination.) Contente ?

         Très.

Marchant au bord de la piscine, la jeune mère vit une silhouette au fond de l’eau.
C’est alors qu’elle reconnut Don.
D’un seul coup, elle sauta dans l’eau et alla au fond de la piscine.

Dina fut surprise par la rapidité de sa pire ennemie mais resta sur place et chargea son arme, elle était prête à tirer. Ophélie fit le même geste.
Johnny regardait la scène avec Mary-Sue et ne pouvait pas bouger. Puis, il fut intrigué par le corps de Don qui remontait de plus en plus vers la surface. Il vit Sandra qui s’approchait de l’endroit où était Dina tout en étant dans l’eau.
Il comprit alors qu’il fallait récupérer le corps du jeune homme.
Il plongea à son tour dans l’eau.

Sursautant, Dina tira sur Ophélie.
La petite amie de Johnny n’eut pas le temps de réagir, elle tomba violemment sur le sol et cria de douleurs.
Au même moment, Sandra sauta hors de l’eau, poussa Dina par terre.
Alors que la jeune provocatrice se débattait, la jeune mère mit toute sa puissance dans sa main et frappa la tueuse.
Ne résistant pas aux coups, Dina ferma les yeux…

Quelques jours plus tard…

         Votre petite amie pourra sortir dans quelques jours Monsieur Gubre. C’est la première fois que nous réussissions ce type d’opération. La balle était à quelques centimètres du coeur. Vous pouvez aller la voir mais elle a besoin de beaucoup de repos.

Johnny fit un très grand sourire au médecin et eut des larmes de joie. Il alla vers la chambre d’Ophélie et la prit dans ses bras.

Au commissariat de SimCity...

Dina avait un bleu sur la joue et était dans une salle d’interrogatoire.

         Alors tu vas enfin te décidé à parler Dina Caliente ?, fit Sandra en arrivant dans la pièce.

         Dina Gothik.

         Mon père a enlevé sa bague et va bientôt arriver avec ma mère. Il se remariera avec une belle femme et une gentille femme.

         Bon ok, je parle.

         Raconte-moi tout.

         Je connais Don depuis que je suis toute petite. Pendant les années lycées, il a décidé de sortir avec moi. J’étais heureuse avec lui, je me sentais tellement bien dans ses bras et il embrassait si bien.

         Oui, bah c’est bon là.

         Quand je l’ai emmené chez moi pour notre première fois. Il a rencontré ma sœur. Le lendemain, il m’a largué et est sorti avec Nina. Pendant quatre ans, je les ai vus s’embrasser, faire l’amour, s’offrir des cadeaux, et j’en passe. Mon arrière grand-père était encore en vie et me conseilla de fabriquer un produit : « Le M-6 ».

         C’est ce que j’ai découvert dans la maison abandonnée.

         Il suffit que je mélange le sang de trois personnes minimum ou de six personnes maximum, que je rajoute du sang d’extraterrestre et du minerai de cristal sablé pour me métamorphosé…oh pis tu connais la suite.

         Du cristal sablé ?

         C’était le dernier, ça n’existe plus maintenant.

         Ok. Comment tu t’es procuré le sang de ces personnes ?

         Un soir, Nina et Don se sont disputés, ils se sont battus et ont saigné du nez. Pour ta mère, je suis passée un jour devant chez toi, elle faisait du jardinage et s’était coupée avec une épine de rose. Elle était partie se soigner donc j’en ai profité.

         Pourquoi avoir enlevé Sonia ?

         J’avais regardé SimTV la dernière fois et j’ai vu qu’ils l’avaient interviewé et elle disait qu’elle était la femme la plus heureuse dans les bras d’un vieil homme. Je voulais savoir si c’était vraiment vrai alors je l’ai poussé à regarder le télescope pour qu’elle disparaisse à vie sachant que c’était mon arrière grand-père qui était aux commandes avec son frère et j’ai profité de cette occasion, pour me rapproché de ton vieux père. Après, tu connais la suite.

         Comment as-tu pu rentrer dans l’appartement de Don ?

         En fabriquant ces appartements, ton père a complètement zappé qu’il était en train de faire les mêmes serrures sur tous les bâtiments.

         D’accord. Et qu’est qu’Alexandre fait dans cette histoire ?

         Je passais une nouvelle fois devant chez toi et j’étais au téléphone avec mes motards, j’ai vu Alexandre qui m’observait. Je l’ai tué.

Sandra garda son calme même si elle voulait la tuer sur place.

         D’où viennent ces deux motards ?

         Ce sont des vieux amis qui sont partis pour la France car ils aimaient beaucoup ce pays. Ils étaient homosexuels et vivaient dans une petite maison en bois, en plein milieu d’une forêt. Aujourd’hui, on la nomme « La maison abandonnée ». Ils faisaient des études en rapport avec le sport et avaient des corps si musclés alors je me suis dis qu’en les contaminants avec le sang de Technicien Pollinisateur 7, ils seraient parfaits pour me protéger en cas d’attaque.

         Et pour Angela, Dirk et Lilith ?

         Voyant que l’Affaire Gothik prenait de l’ampleur, j’ai donc décidé d’agrandir ma protection.

         Et malheureusement pour toi, tout est perdu.

         Par ta faute. Tu es comme ton frère, toujours à mettre les pattes dans ce qu’il ne faut pas.

         Désolé de ne pas te plaire mais ce n’est pas mon but.

         Bon c’est fini là ?

 

         Dernière question. Il me semble t’avoir tué la dernière fois lors du combat dans la grande salle et tu n’es pas morte, explications ?

         J’étais métamorphosé en Sonia. Je ne pouvais pas mourir mais comme tu m’avais battu ce jour-là, j’ai perdu de la force et grâce à la fonte du liquide vert, j’ai pu vite partir de la France.

         Dina Caliente, vous êtes en état d’arrestation pour le meurtre d’Alexandre Gothik et d’Olivia Chimère, pour la fabrication d’un produit dangereux poussant à la mort Dirk Dourève et pour avoir enfermé dans la souffrance Sonia Gothik, Vladimir Gothik, Angela Simpa, Mary-Sue Simpa, Sandra Lothario et César Lothario.

Le micro était activé dans la petite salle d’interrogatoire, on put entendre le rire de César.

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Photo de la famille « Gothik », il y a quelques années.
De gauche à droite, Vladimir, Sonia, Alexandre et Sandra

8 août 2011

Chapitre 18 : A la recherche de la vérité.

« La France se manifeste dans les rues contre la police de Sunset Valley et SimCity qui ont abandonné l’Affaire Gothik. SimTV a décidé de soutenir les français… », journaliste de SimTV.

Chapitre 18 : A la recherche de la vérité.

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            Sonia était inconsciente, Vladimir était encore sous le choc et ne s’en remettait pas des retrouvailles avec sa fille et ses amies. De plus, il découvrait le visage de son petit-fils…

Le liquide vert avait déjà disparu. Angela aida Vladimir à mettre le corps de Sonia sur la table.

         Il faudrait appeler une ambulance, fit le vieil homme.

         Le réseau n’existe pas dans cette zone. On est en plein milieu d’une forêt…, s’inquiéta Mary.

         Tu devrais te reposer papa. Je vais partir avec Mary pour trouver cette salle d’expérience et découvrir la vérité.

Les deux motards accompagnèrent les filles.

         Vous croyez qu’elle va s’en sortir ?, demanda Angela.

         Sonia a toujours été forte. Je l’espère en tout cas.

         Votre fille m’avait parlé de Dina, votre nouvelle femme. Où est-elle ?

         Je ne sais pas. Notre jet privé a changé de direction et nous a envoyé droit sur Paris. Suite à ça, deux motos sont arrivées et nous ont embarqués. Un jour, Dina a été appelé par le maître et je n’ai jamais eu de nouvelle…

         Je suis vraiment désolé Vladimir.

         J’ai retrouvé Sonia, c’est le principal.

Traversant le couloir, elles ouvrirent chaque porte mais tombèrent à chaque fois sur une chambre.

         Il ne reste plus que le jardin, dit Sandra.

La pluie était au rendez-vous. Il y avait déjà des flaques d’eau et quelques éclairs illuminaient le ciel.
Alors que les deux amies se retrouvèrent derrière la maison abandonnée, elles découvrirent une trappe et la soulevèrent.
Un très grand escalier s’offrit à leurs yeux. Elles l’empruntèrent. Les bougies, accrochées au mur, étaient encore allumées.
Les gardes étaient restés dehors.
En ouvrant la porte, une petite salle s’éclaira d’un seul coup.

Elles venaient de tomber sur la salle d’expériences.

         On prend les gants en plastique pour éviter de mettre des empreintes. Allez, au boulot, ordonna Mary.

Un écran d’ordinateur montrait le corps nu d’un extraterrestre et juste à côté celui de Lilith. Ce devait être le dernier otage a accepté de rejoindre la secte.
Sandra ouvrit un frigo. Il y avait plein d’échantillons remplis de ce liquide vert.

         J’ai trouvé d’où vient ce liquide vert.

         Cette secte comptait avoir combien de membres ?

         Beaucoup en tout cas. (Refermant le frigo et fouillant dans les tiroirs.) J’suis en train de penser. Dirk avait saigné du nez la dernière fois que je l’avais confondu avec une victime. C’était du sang rouge et non vert.

         Tu as vu la taille des échantillons ?

         Le rapport Mary ?

         Il avait dans le corps une petite quantité de sang d’extraterrestre. Ce qui fait que ce liquide vert n’était pas dans son nez lors de son saignement.

         Mais cette petite quantité est capable de pousser quelqu’un à faire exploser la Tour Eiffel et à tuer des personnes innocentes.

        C’est qu’il doit venir d’un extraterrestre très méchant dans ce cas.

         Ouais, j’ai le même avis que toi.

Mary-Sue trébucha sur une caisse, elle la posa sur une table et regarda à l’intérieur.
Il y avait plein de CD blanc. Elle en prit un et l’inséra dans l’ordinateur.
Une voix put s’entendre mais il n’y avait pas d’images.

         L’otage a réussi à se détacher. Elle a détruit le poste de commandes et notre vaisseau perd de l’altitude, nous allons nous crashé ! MAITRE !!! Nous approchons dangereusement du mur d’enceinte de Zarbville. A…

Le son fut coupé par une explosion et le silence revint.
Sandra avait écouté mais continua à fouiller dans les tiroirs. Mary inséra un autre CD et tomba sur une autre voix, une voix féminine mais modifiée à cause du son…

         Le vaisseau vient de décoller. Nous partons pour Paris. Nous avons notre premier otage, ma secte va pouvoir ouvrir ses portes. Ah-ah-ah !

L’enregistrement était fini. Les filles ne reconnaissaient pas la voix.
Alors que Mary-Sue allait insérer le deuxième CD, Sandra vit une photo.

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         Mary ! Regarde, c’est ma mère chez Don.

         Elle admire les étoiles et il se tient derrière, fier du geste qu’elle fait.

         Et c’est ainsi qu’elle se fait alors enlevé par les extraterrestres. C’était elle l’otage dans le vaisseau et elle a réussi à le détruire.

         Mais c’est impossible pour Don, il est resté en Amérique.

         Exact, regarde la date de la photo qui devrait être derrière.

         3 août 2006.

         Mon mari est le maître de la secte, je n’y crois pas ! Non, c’est impos…

Elle fut interrompue par un bruit d’eau qui coulait sur les escaliers.
Les motards les avaient piégé et était en train de verser de l’essence pour ensuite mettre le feu.

Puis, Sandra entendit des coups de feu dehors. L’orage grondait encore et la pluie devint sévère. Elle frappa le sol avec une très grande force, qu’on entendit tout depuis la salle d’expériences.

Alors que les flammes commençaient à prendre de l’ampleur et à s’approcher des filles, Vladimir prit le tuyau qui était dans le jardin et ordonna à Angela d’activer l’eau. Il combattit le feu pendant quelques minutes.
Les deux meilleures amies se couchèrent par terre pour être en contact avec l’eau fraîche et pour ne pas étouffer à cause de la fumée.
Au bout de dix minutes, le feu n’exista plus.
L’ordinateur avait brûlé avec le gros meuble comportant les tiroirs.
Le frigo était noir à cause de la fumée, idem pour les filles mais ils étaient intacts.
Sandra toussa pendant que Mary se releva. Elle aida sa meilleure amie par la suite et vit Vladimir et sa fille descendre les escaliers.
César était dans les bras du vieil homme.

La jeune mère s’appuya contre un mur pour s’essuyer le visage.
Un passage secret s’activa. Elle tomba par terre, surprise par le grand couloir qui apparaissait devant l’équipe.
C’était Angela qui avait tué les motards, elle avait trouvé une arme dans le sac de Sandra qui était dans le bureau du maître.
Marchant dans le couloir, Mary-Sue expliqua la situation aux autres. Vladimir croyait que Don ne serait jamais capable de faire ça, que c’était impossible qu’il est fait tout ce mal.
Pourtant, il devait prendre la vérité en face et admettre que son gendre était un tueur.

         Ils devaient faire vite pour injecter le liquide vert, poursuivit Mary.

         Je pense, oui. Le seul problème, c’est qu’on va devoir l’emmener à la police pour savoir qui est caché derrière tout ça, répondit Sandra.

Au même moment, à Paris.

         On n’a plus que deux jours pour découvrir la vérité loulou. Après, il faudra donner un supplément en argent pour garder la chambre !, cria Ophélie depuis la salle de bains.

Johnny enfila sa chemise et alla vers la salle de bains.

         J’ai un plan.

         Ah oui ? Lequel ?

         Je suis un extraterrestre, ok ?

         Non, sans déconné bébé !

         Vu que Lilith a du sang d’extraterrestre en elle, je peux peut-être mieux communiquer avec elle.

         Peut-être, peut-être pas.

         T’es vraiment logique toi !

         Assez pour avoir  tes lèvres sur les miennes ?

Johnny enlaça Ophélie et l’embrassa tendrement.
La sœur d’Angela se réveilla en même temps et se demanda bien où elle était.

Hier, alors qu’elle se débattait, Ophélie arriva par l’arrière et l’assomma avec son arme. La jeune « extraterrestre » avait un peu perdu la mémoire.

         Ah bonjour Lilith. Bienvenue à bord du vaisseau Saint Maurice. Nous allons arriver à destination.

         A destination ?

         A Paris. On va rendre visite au chef.

         Ah ok. J’espère qu’elle sera contente de nos efforts.

         Oui, moi aussi. Par contre, je ne me rappelle plus où se trouve la cachette, on a eu quelques perturbations dans le ciel.

         Ne t’inquiètes pas, je te guiderais.

Ophélie s’attacha les mains avec un chouchou noir pour faire semblant qu’elle était un otage.
Johnny prit son bras et l’emmena dans le salon.

         Johnny, pourquoi suis-je attaché au lit ?

         Euh…le vaisseau a basculé cette nuit, j’étais aux commandes.

         Ok, ok.  Bon allez, il vaudrait mieux y aller.

Une femme de ménage rentra dans la chambre.

         Ton vaisseau a l’air d’être d’un luxe. On a même une femme de ménage.

         Oui, tout à fait. Et si nous partions maintenant ?

En sortant dans la rue et voyant la taille du « vaisseau », Lilith fut surprise.

         Et bah dis-donc ! Tu comptais avoir combien d’otage ?

         Peu importe.

         « Saint Maurice », t’aurais pu trouver mieux comme nom.

         Oui, si tu le dis, dit-il tout en tirant les bras des filles.

Au bout de quelques heures, les trois jeunes sortirent de la capitale et s’engagèrent sur un chemin.
Ils devaient marcher dans la boue, la pluie avait ravagé la terre.

Sous la maison abandonnée…
Alors qu’une porte se vit enfin au fond du couloir, Angela se mit à courir pour l’ouvrir.
La salle était quasiment identique à celle des expériences.
Une table était en plein milieu avec un boitier en bois dessus.

         Attendez. On vient de traverser un très long couloir et on tombe sur deux objets banaux ?!, hallucina Angela.

         Comme tu peux le voir, oui, affirma Mary.

Sandra s’avança vers le petit coffret et l’ouvrit.
D’un seul coup, la porte se referma en claquant.
Un bouton rouge était installé à l’intérieur de l’objet.
La jeune mère prit le risque d’appuyer dessus. La petite pièce était un ascenseur, elle descendit encore plus bas sous terre.

Au bout de quelques minutes, le mur d’en face se sépara en deux pour laisser place à une porte.
Angela soupira et ouvra la porte.

Qu’une personne pouvait rentrer dans cette toute petite pièce. Elle était deux fois moins grande que la salle d’expériences.
De plus, il faisait très chaud. La sœur jumelle de Lilith fouilla dans le tas de feuilles blanches et sentit avec ses doigts un autre petit boitier en bois.
Elle l’ouvrit et un échantillon se trouvait à l’intérieur.

         Le liquide n’est pas vert mais rouge…

         Je crois qu’on a le médicament pour arrêter le « virus de l’extraterrestre », fit Sandra.

8 août 2011

Chapitre 17 : Combat Mental.

« Je vois les heures défilées sans aucune nouvelle de Sandra ni de Mary et encore pire, ni de César… » Ophélie Chimère, portant plainte au commissariat de Paris.

Chapitre 17 : Combat Mental.

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            Observant l’état de la maison, Mary fut surprise qu’elle soit toujours debout. Tirées par les mains des motards, elles entrèrent en Enfer…

Elles avancèrent dans un grand couloir pour aller à une petite porte, au fond à droite. Le motard les poussa sur le sol. César se mit à pleurer.

         Chut mon bébé, c’est fini. Allez, je suis là. Je suis là chéri.

Il se calma progressivement et commença à jouer avec le collier de sa mère en bougeant ses petites mains.
Mary n’était plus à côté d’elle. Elle s’était allongée sur un des lits pour se détendre un peu malgré les mains ligotées.
Soudain, les portes du placard se mirent à s’ouvrir tout doucement.

         Qui es-tu ?, demanda Sandra.

         Je ne veux pas vous faire du mal, ne me tapez pas !

La mère des jumelles arrêta de se détendre et se mit debout d’un seul coup.
Elle reconnut la voix, c’était celle d’Angela, sa fille.

         Angel…Ang…Angela ?!

         Maman ?!, fit la jeune fille tout en sortant du placard et sautant dans les bras de Mary.

         Oh ma fille…ce…je suis heureuse de te revoir. Sers-toi fort dans mes bras, ton odeur m’a manqué. Ta petite bouille m’a manqué…oh ANGELA !!!, pleura la meilleure amie de Sandra.

La mère de César assista à cette magnifique scène de retrouvailles.
Tandis que César changea d’humeur et se mit à rigoler, il venait de casser le collier de sa mère.

Mais dans une maison abandonnée, le bonheur ne reste pas longtemps.
La porte s’ouvrit violement.
Une jeune femme apparut, elle cachait son visage avec un masque de Venise et avait une très grosse robe datant de l’époque des rois.
Toutes ses parties du corps étaient cachés y compris ses doigts.
Personne ne pouvait la reconnaître. Elle avait un plateau avec trois assiettes. Sur celles-ci se trouvaient de la nourriture : un bout de pain et des pâtes.
La fumée s’échappait encore de ces plats.
En servant les plats, la jeune femme prit la parole :

         Cette après-midi, réunion du conseil. Je veux les deux nouvelles prisonnières avec moi.

         Bien Maître !, fit l’un des motards.

         Détache-les enfin voyons !, ordonna la femme déguisée tout en frappant le garde.

Il n’y avait pas de fenêtres, juste une porte. Les filles ne pouvaient pas s’enfuir.

La porte se referma et les filles mangèrent leur repas.

         Ta sœur n’est pas là ?

         Lilith ? Elle a préféré accepté les ordres du maître.

         Comment ça ?

         Cet après-midi, vous serez dans le bureau du maître. Elle va vous posé une question qui est : est-ce que vous voulez rejoindre ma secte ?

         Et qu’est-ce qu’on va devoir répondre ?

         NON ! Surtout pas. Malheureusement, Lilith et Dirk ont accepté…croyant qu’ils pourraient profiter de cette occasion pour s’enfuir.

         Et nous, qu’est-ce qu’on va devenir ?

         Le lendemain aura lieu le combat entre le maître. Vous allez vous battre avec des épées comme dans l’ancien temps, dans une grande salle. Si vous réussissez le combat, vous êtes libérée. Si vous échouez, vous restez pour le restant de votre vie dans cette pièce et tous les soirs, vous vous ferez frapper. Voilà ce que je subis.

-         Mais pourquoi tu n’as pas dit « oui » ma fille ? Regarde les bleus que tu as sur le visage et tu as du sang dans le nez.

         Mais parce que je suis courageuse maman. Je ne veux pas être une méchante. Je ne veux pas tuer des gens alors qu’ils n’ont rien fait.

         Moi, en tout cas, je te comprends entièrement et je refuserais sa demande, intervint Sandra.

         Mais qu’est-ce qu’ils vont faire au bébé ?, s’interrogea Mary.

         Qu’ils n’y touchent pas ou ils auront à faire à ma méchanceté, s’énerva Sandra tout en avalant une bouchée de pâtes.

A la fin du repas, César fut installé sur l’un des lits. Il était temps pour lui de faire la sieste. Quatorze heures venaient de sonner sur l’horloge de la petite chambre.
Le maître arriva avec ses deux motards.

         Sandra et Mary, suivez-moi.

Angela était assise à côté du bébé et caressa son front pour qu’il puisse dormir sans la présence de sa mère.

Le bureau de la femme déguisée était aussi très ancien, il devait dater de la même époque que sa robe.

         Bien, bien, bien. Silhouette parfaite. Mes gardes m’ont rapporté que vous étiez douillé en combat et en logique. J’aimerais beaucoup que vous fassiez…

         Il en est hors de question, coupa Sandra.

         Jeune fille. On ne coupe JAMAIS la parole à son maître, dit la femme déguisée tout en giflant Sandra.

         Bien, je disais donc que ma secte vous ouvre ses portes. Si vous acceptez alors je serais ravie de vous compter parmi nous. Dans le cas contraire, vous devrez me défier chacune votre tour dans une grande salle avec une seule épée en main, sans boucliers, demain à huit heures du matin. Alors ?

         Nous refusons, fit Mary.

         Préparez-vous à souffrir, provoqua le maître. GARDE !

Les deux motards ramenèrent les deux amies dans leur chambre.

César s’était endormi et Angela se détendait à côté de lui.

         Alors ?

         Nous avons refusé ma fille.

         Dans ce cas, je vous souhaite bonne chance.

Pendant ce temps, à Paris…

         Tu as eu de la chance que la police ne te reconnaisse pas Lilith ou alors tu serais derrière les barreaux à cette heure-ci. (Voyant qu’elle ne répondait pas.) Bon écoute, on te sauve déjà la vie…

         Bébé, cela ne sert à rien. Elle a du sang d’extraterrestre, d’un méchant extraterrestre.

         Oui mais ce que je ne comprends pas c’est que Dirk était contaminé et pourtant, tu m’as dit qu’il avait saigné du nez. C’était du sang rouge.

         C’est vrai que c’est bizarre. Ecoute, pour nous occuper, nous allons essayer d’étudier tout ça sur Lilith.

Ils durent traverser tout Paris à pied pour rejoindre leur chambre d’hôtel.
Le corps de Dirk n’était plus là à cause du liquide vert. Plus aucune trace de lui.

         Attache Lilith aux barreaux du lit de Dirk. Et enlève tout objet dangereux autour d’elle, je ne veux pas la perdre. Nous avons besoin d’elle, fit Ophélie. Bon, j’vais m’couler un bain.

         Comme tu voudras.

La lune régnait déjà dans le ciel étoilé.
Sandra s’était assise contre un mur et pense à son enquête, jamais elle aurait pensé que ça irait aussi loin. Malheureusement, tous ses objets sauf le biberon, le doudou et la tétine de César avaient été enlevé.
Elles avaient eu le droit au même repas le soir,  il y avait juste du lait en plus pour le bébé.
L’horloge sonna une heure du matin, César dormait avec Sandra, Mary lisait un livre qu’elle avait trouvé en-dessous du lit, il devait appartenir à Dirk. Angela ne dormait pas, elle rangeait les vêtements de sa mère et de Sandra dans le placard.

         Tu es sûr que cela ne te dérange pas ?

         Non, c’est bon maman. Je n’arrive pas à dormir alors je bosse.

         J’aimerais que tu m’expliques ton enlèvement.

         Bon d’accord. (S’asseyant sur le rebord du lit de Mary-Sue.) J’étais avec Kévin cette nuit-là et j’ai entendu des bruits de motos. J’ai regardé par la fenêtre de sa chambre et elles n’étaient déjà plus là alors je suis descendue pour voir, tu sais très bien que je suis curieuse. Et cela me paraissait louche des motos à cette heure-ci. Et après, je ne me souviens de rien du tout.

         Mince, je ne m’en rappelle plus du tout de mon enlèvement.

         Ils ont mit un produit dans votre repas à midi. Vous avez juste perdu la mémoire au moment du kidnapping.

         Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt ?

         Parce que je voulais que tu manges, c’est tout.

La meilleure amie de Sandra reprit la lecture et s’endormit très vite.
Angela était montée au lit juste après avoir rangé les vêtements.

Le lendemain matin, sept heures sonna dans la petite chambre. Tout le monde se réveilla. Le petit-déjeuner était déjà servi et le lait était encore chaud.
Tartines de confitures à la framboise et verre de jus d’orange.
Alors que les minutes passaient, Sandra se préparait à vaincre le maître tout en stressant de porter une épée. Mary était détendue, elle préférait lire un livre.

Huit heures, la porte s’ouvrit. Le maître entra dans la chambre et s’exclama :

         Mary-Sue. Suis-moi.

Sandra fit soulagée quand elle vit que ce n’était pas son tour mais elle eut très peur pour sa meilleure amie, peur de la perdre. Angela jouait avec César.

         Tu aimes les enfants ?

         Oui, j’aime beaucoup. J’ai vraiment hâte d’en avoir avec Kévin.

         C’est un très bon projet. J’espère que les tiens seront aussi aimables que le mien. C’est rare d’avoir des bébés qui ne pleurent pas la nuit.

         C’est vrai.

         Dis, il n’y avait que Dirk et Lilith avec toi la dernière fois ?

         Oui.

         Ah d’accord, s’attrista Sandra.

         Pourquoi ?

         Ma mère, Sonia Go…

         SONIA GOTHIK ?!, cria Angela tout en s’approchant de Sandra.

         Oui. Quoi, qu’est-ce qu’elle a ?

         Elle était dans une autre pièce. Mais j’ai eu mal au cœur pour elle. Elle hurlait de douleur. Mais, j’vais être franche, ça fait quelques jours qu’on ne l’entend plus…

         Comment le sais-tu ?

         Je l’entendais et puis le maître n’arrêtait pas de crier son prénom et son nom.

Sandra appuya sa tête contre le mur mais bizarrement, elle ne pleura pas.
Elle allait venger sa mère.
Mary revint avec une grande griffe sur la joue.

         Maman !, cria Angela tout en enlaçant sa mère.

         Qu’est-ce qu’elle t’a fait ?, se releva sa meilleure amie.

         Son épée a touché ma joue, j’ai perdu le combat.

         Pourquoi ne vient-elle pas me chercher ?

         Elle va arriver.

         Angela, imite ma mère.

         Quoi ?

         Dis-moi juste ce qu’elle hurlait.

         « Arrêtez, ça fait mal ! » ; « STOP !!! » ; « Lâchez mes cheveux !! ». Elle recevait aussi des coups de pieds et des claques sur les joues.

         Ok. J’suis prête !

Le maître arrive pile au moment et rigola en attendant les paroles de Sandra.

Il fallait descendre sous la terre pour découvrir cette grande salle. Elle était énorme et plusieurs bougies éclairaient le mur.
Des tâches de sang recouvraient quelques parties du sol et il faisait très chaud.

         Prends cette épée et dis-moi quand t’es prêtes. Sois contente, j’te laisse la permission de commencer. Alors ?! Je déteste attendre !

         Je suis plus que prête.

La femme déguisée s’approcha rapidement avec son épée, Sandra s’appuya contre ses épaules et sauta par-dessus elle tout en faisant une roue.
Puis, elle se mit à courir le plus vite qu’elle pouvait à l’autre bout de la salle.
Arrivant à sa destination, Sandra se retourna. Son adversaire n’avait pas bougé et était même surprit par la rapidité de sa prisonnière.

Soudain, la jeune mère lâcha son épée. Un bruit sourd de fer s’entendit dans la salle.
Hésitant à y aller, la femme déguisée s’avança tout doucement.
Sandra se mit à genoux, déchira ses vêtements. Elle se retrouva en sous-vêtements.

         Que fais-tu ?!, cria le maître.

La meilleure amie de Mary se mit à pleurer et à regarder la femme déguisée et commença ses cris :

         LACHEZ MES CHEVEUX !!! NON !!! VOUS ME FAITES MAL, ARRETEZ !!! STOP !!!

         Arrête…, fit le maître tout en s'avançant doucement.

         NE ME TIREZ PAS LES CHEVEUX NON !

Sandra stimula les coups de pieds et les coups de poings. Elle se retrouva allongée par terre.

         ARRETEZ !!! AIE !!! NON !!!

         Arrête j’te dis !

Le maître mit son épée en direction de la poitrine de Sandra.

         Et bah allez-y ! Tuez-moi ! Une de moins, une de plus, qu’est-ce que ça peut vous faire ?! Combien de personnes avez-vous tué ?! Hein ?! Vous avez  tué la Dame de fer !!! Oui, vous savez qui je suis, oui, je le sais. Parce que j’ai les mêmes yeux qu’elle, oui. J’ai les mêmes yeux que ma mère, SONIA GOTHIK !!!

L’ennemie recula de quelques pas et lâcha son épée.
Sandra se releva d’un seul coup, poussa son adversaire, prit son épée et dit en pleurant :

         Retournez en Enfer.

Elle planta l’épée dans le corps de la femme déguisée.

Elle laissa le corps sur place et courut rechercher ses amies.
Mais les deux motards arrivèrent dans la salle.
Croyant qu’ils allaient la fusillé, elle fut surprise par le caractère des gardes. Ils se miret à genoux.

         Vous êtes notre nouveau maître.

Sandra fit un sourire.

         Si c’est vraiment le cas, délivrez tous les prisonniers et emmenez-les dans cette salle. Je m’occupe de Mary-Sue, Angela et César.

         Bien Maître.

Ouvrant la porte brusquement, Sandra sauta dans les bras de ses amies et leur annonça la nouvelle. Elle prit César dans ses bras et partit dans la grande salle.
Arrivant en courant, il n’y avait toujours personne.
Mary et Angela installèrent le corps sur une table, au centre de la salle.

Mais le liquide vers apparut. Il fallait enlever le masque.

Et la surprise fut impressionnante, c’était Sonia Gothik.

         MAMAN ?! NON !!! NON !!! NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!, hurla Sandra.

Elle s’appuya sur le corps de sa mère et fondit en larmes.
Puis, arriva le groupe de prisonniers. Ils n’étaient que deux.

Vladimir Gothik portait Sonia Gothik…

8 août 2011

Chapitre 16 : Course poursuite dans Paris.

« A toutes les unités policières, les motards sont de retour. Voici une photo prise par une caméra de surveillance avant l’explosion de la Tour Eiffel. Ils sont devant l’hôtel Saint Maurice. Dépêchez-vous ! », Police de Paris.

Chapitre 16 : Course poursuite dans Paris.

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Alors que l’équipe fit semblant d’être des otages et s’approchant de la cachette, elle fut surprise par l’arrivée des voitures de police. Les motards durent changer de direction et le plan d’Ophélie ne marcha pas…

Ce fut une facilité pour les motards de passer entre les voitures dans les rues de Paris mais pour la police, la tâche fut beaucoup plus compliquée.

         Maître ! Nous avons cinq otages mais les policiers sont là !

         ACCELEREZ !!!

Sandra ne put reconnaître la voix car elle était déformée.
Mais les motards prirent de la vitesse et conduisaient comme des dieux.
Passer sous les ruines de la Tour Eiffel, Mary n’y aurait jamais pensé, pourtant elle était en-dessous et dut s’accrocher le mieux possible, idem pour les autres.

Cela faisait une heure que la course poursuite avait commencé.
Furieux, les policiers décidèrent de passer au plan suivant : tirer sur l’ennemi.

         Merde, non ne tirez pas. Il faut que je voie cette cachette, fit Sandra en chuchotant.

Plusieurs coups s’entendirent. Ophélie regarda Sandra et lui fit un clin d’œil, genre pour lui dire qu’ils allaient arriver à temps.
Mais cette supposition fut vite effacée de la mémoire de la jeune fille, une balle toucha le pneu arrière. Ophélie décida de sauter juste avant que la moto frappe violemment un bâtiment. Une énorme explosion eut lieu, propulsant une autre où Johnny s’y trouvait.
Il eut le même réflexe que sa petite amie et résista au choc tout en s’abaissant juste à temps pour passer sous une voiture de police.

Mary-Sue, César et Sandra étaient les derniers à participer à la course poursuite.
Les pots d’échappement des motos crachèrent d’un seul coup du feu, la vitesse était impressionnante. Les policiers commencèrent à avoir du mal à suivre.

Ophélie se releva avec l’aide de Johnny. Un des deux motards était devenu une flaque de liquide vert. L’autre poursuivait sa course en courant.
Le couple décida de le suivre mais discrètement.

César se mit à pleurer. Il avait peur de la vitesse et des virages que prenaient les motards qui touchaient presque le sol.
Sa mère lui cacha les yeux pour qu’il ne puisse pas voir le paysage qui défilait rapidement.

Sortant de Paris, les grandes plaines vertes purent enfin s’étendre. L’ennemi prit un chemin de terre qui menait à une grande forêt.
Ils avaient réussi à semer la police.

Au même moment, Johnny tira d’un seul coup le bras de sa petite amie et se mit à courir pour rattraper leur cible. Alors qu’elle emprunta une ruelle, elle fut vite stopper par un mur et encerclée par le jeune couple.

         Enlève ce casque !, ordonna Ophélie en braquant son arme.

Le motard exécuta son ordre.
Des cheveux roux purent enfin se détendre. La bouche et le contour des yeux de la jeune fille avaient du maquillage noir : Lilith Simpa faisait partie d’un des motards.

         Lilith ?, s’étonna la jeune fille.

         Ferme-la.

         Tu ne devrais pas tirer, il faudrait l’embarquer, chuchota Johnny dans l’oreille de son amoureuse.

C’est ainsi qu’elle s’avança vers la fille de Mary-Sue. Par un geste brusque, elle retourna Lilith et lui tint les mains.
Son arme fut prise par l’extraterrestre.

         On ne te veut aucun mal. Tu es contaminé par du sang d’extraterrestre mais je ne sais pas lequel vu que t’es méchante. Si tu préfères éviter les souffrances, mieux vaut nous écouter.

Alors que les visages des filles étaient humides à cause de l’humidité de la forêt, les motards s’arrêtèrent en plein milieu des arbres et continuèrent le chemin à pied en tenant les bras de Sandra et Mary.
La maison abandonnée put se révélé aux yeux de Sandra.

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La maison abandonnée

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7 août 2011

Chapitre 15 : Un autre sang dans les veines.

« Et si je sautais par la fenêtre et les fusillé un par un ?... », Ophélie Chimère, regardant par la fenêtre.

Chapitre 15 : Un autre sang dans les veines.

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            Cela faisait une demi-heure que l’équipe était enfermée dans leur propre chambre d’hôtel. Si elle sortait, elle risquait de perdre vie dans une gigantesque explosion…

         Les autres personnes sont dans la même situation que nous, affirma Ophélie qui regardait par la fenêtre. Impossible de sortir, une des motos est juste devant la porte d’entrée et a déjà fusillé deux personnes qui tentaient de s’enfuir.

Sandra était en train de faire les cent pas, elle essayait de trouver un plan qui permettrait d’éviter cette explosion qui pourrait faire énormément de morts.

         J’appelle la police, fit Mary.

         Non, ils doivent sûrement avoir accès à tous nos appels, refusa Johnny.

                 Il nous a ordonné de rester dans cette chambre. Donc je peux appeler.

 

-         J’ai peur Mary. César est trop jeune pour assister à une scène horrible…, s’inquiéta Sandra qui était en train de bercer son fils.

Le téléphone se mit à sonner.

        Ophélie Chimère à l’appareil.

         Envoyez-moi Johnny ou j’viens le chercher de mes propres mains.

         Il en est hors de question.

         Vous l’aurez voulu.

         Je t’attends avec impatience. (Raccrochant et se retournant vers ses amis.) Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il est en train de perdre beaucoup de temps et qu’il a oublié que j’avais une arme sur moi. Allez hop, formons le piège.

Des pas s’entendirent dans le couloir, puis la porte s’ouvrit doucement.
Il était temps pour l’équipe de tendre à leur tour un piège.
Johnny avait ligoté Sandra sur une chaise. César était en train de dormir et Mary mit ses mains sur son cou pour faire style qu’elle l’étranglait.
Ophélie avait son arme, braquée sur Sandra.
Dirk fut surpris et prit la parole :

         Qu’est-ce qui se passe ici ?

Ophélie approcha sa bouche de la sienne et fit :

         Johnny reste ici, on préfère perdre Sandra.

         Euh…ok.

Puis, elle braqua son arme sur son front.

         Tu touches un seul poil de mes amis et tu perds la vie, compris ?

         Ah enfin, tu te décides à tuer. A quand la vengeance de ta tante ? (Il rigola et braqua son arme sur le ventre de la jeune fille.) T’es sûre de vouloir continuer ?

César se réveilla d’un seul coup à cause de Mary qui se déplaça en courant pour fermer la porte juste derrière le coupable.
Sur le coup, Dirk se retourna et la petite amie de Johnny profita de cette occasion pour tirer.
Il tomba, la tête la première, sur le sol. Sandra fut détachée et put enfin respirer correctement. Elle prit César dans ses bras et le consola avec sa douce voix. Mary-Sue fit un soupire de soulagement.
Dirk ne se réveilla pas et son arme fut enlevée par l’extraterrestre.

César se calma enfin mais la meilleure amie de Sandra attira l’attention de ses amis sur la tête de Dirk.

         La plaie ne saigne pas, regardez !

         Oh merde mais c’est quoi de ce délire ?!, paniqua Ophélie.

La question de la jeune fille eut une réponse très vite, un liquide vert sortit de la blessure du jeune homme.

         Il fait parti de mon peuple ?!, s’étonna Johnny.

         Non, impossible. C’est IMPOSSIBLE !, cria Sandra.

         Liquide vert, tout s’explique alors. Ok, j’espère que les motards n’ont rien entendu, on va devoir les démasquer et très vite, enfin avant qu’ils partent, allez, on y va, tout de suite !, ordonna Mary.

Mais ils n’allaient pas se présenter comme ça devant eux.
Ophélie eut l’idée de faire semblant d’être ligoté. César était attaché contre le ventre de sa mère et Johnny dut se débrouiller pour le faire lui-même.

Devant l’hôtel, les quatre motos venaient de se réunir.
Ils avaient entendu le coup de feu et se demandèrent si c’était vraiment Dirk qui venait d’être tué.
Voyant les faux otages sortirent, ils redémarrèrent leurs motos et embarquèrent les prisonniers. Un des quatre prit la parole en hurlant :

         Vous avez osé tuer l’un des nôtres, le maître décidera de votre punition !

Sandra fit un petit sourire et se dit dans la tête qu’enfin, elle allait découvrir le véritable coupable de cette affaire.

7 août 2011

Chapitre 14 : Cauchemar parisien.

« Nous avons localisé quatre motos qui circulent sur une voie réservée aux piétons. D’après les caméras de surveillance, elles sont très dangereuses. Nous envoyons du renfort. », Police de Paris.

Chapitre 14 : Cauchemar parisien.

La-Tour-Eiffel

 Dirk leur avait tendu un piège, sous la Tour Eiffel. Il y avait beaucoup de monde ce jour-là mais cette foule disparut très vite avec les motos qui venaient d’arriver et qui étaient en train de braquées leurs armes sur l’équipe…

         Dirk, je ne te croyais pas comme ça…, s’attrista Sandra.

         Les apparences peuvent être trompeuses.

         Qui sont ces gens ?, demanda Mary.

         Des amis qui m’aident, tout simplement.

         Alors c’est toi depuis le début, c’est toi qui conduisais la voiture noire.

         Oui mais je ne fais que répondre aux ordres de notre maître.

         Votre maître ?

         Exactement, nous avons tous le même sang désormais et nous tuons les coupables de notre histoire.

       Votre histoire ?

 

         LA FERME MAINTENANT !!! (Regardant les motos.) CHARGEZ !

Quatre clics s’entendirent, les motards étaient prêts à tirer.

         Tu ne peux pas faire ça ! Il y a un bébé !, cria Ophélie.

Voyant que Dirk s’en moquait complètement, la jeune fille sortit une arme qui était cachée sous son haut.

         Ils tirent et j’te tue. Compris ?

         D’où sors-tu cette arme ?!

         Tu as tué ma tante mais tu as oublié qu’elle avait une arme sur elle. Je suis là pour la venger maintenant, tu n’aurais jamais du faire ça.

         Mais Ophélie, pourquoi as-tu emmené cette arme sur toi ?, demanda Johnny.

         Je l’ai entendu cette nuit, il était en train de faire un cauchemar. (Imitant Dirk.) « A cause d’eux, ma voiture n’existe plus. Je vais me faire tuer par mon maître. »

         Et bah vas-y tire-moi dessus. All… (Entendant les sirènes de police qui s’approchaient.) Vous allez me le payer ! On se replie !

Dirk courut vers une moto et sauta dessus. Puis, il se retourna et fit un sourire…maléfique.
Soudain, alors que la police approchait, il sortit une télécommande de sa poche et appuya sur un bouton rouge.
Les quatre pieds de la Tour Eiffel explosèrent d’un seul coup. L’équipe sursauta à chaque explosion et se mit à courir le plus loin possible.

         Vite ! COUREZ !!!, cria Mary tout en aidant Sandra à pousser la poussette.

         Oh mon dieu, elle s’écroule, grouillez !!!, hurla Ophélie.

Le pire cauchemar français se réalisa, la Dame de Fer était en train de tomber. Alors qu’il y avait encore des personnes dessus, elle s’écroula.
L’équipe était en train de courir et César, comme d’habitude, était en train de rigoler sauf qu’il changea vite d’humeur en voyant une partie du monument s’approchait d’eux à une vitesse incroyable. Il se mit à pleurer.

         Qu’est-ce que t’as mon chou ? Maman est là, t’inquiètes p… (Se retournant.) MERDE !!! VITE COUREZ !!!, hurla-t-elle en ayant les larmes aux yeux.

Observant l’équipe qui essayait d’éviter les bouts de fer, deux camionnettes de police approchèrent et s’arrêtèrent juste devant eux.
Ouvrant ses portes arrière, l’équipe dut se séparer et monter dans les transports.

Un énorme bruit s’entendit…
La Tour Eiffel n’était plus qu’un nuage de poussière…

D’un seul coup, les deux camionnettes surgirent et sortirent du parc au plus vite. Alors que les pompiers venaient d’arriver, ce fut la panique dans la ville.
Les parisiens couraient de partout, essayant de se cacher dans un endroit où le nuage de poussière ne pouvait pas s’introduire.
Sandra sortit César de sa poussette et le serra fort contre elle.

         Mon amour, on est vivant. Tout est fini, maman est là…

Pendant ce temps, dans la demeure « Gothik », Don rentra du travail et alluma directement la télévision pour ne pas louper les informations et Sim’s Anatomy.

         L’Affaire Gothik prend de l’ampleur. Sandra Gothik et son équipe étaient parties en France pour continuer l’enquête mais le bonheur ne dure jamais longtemps, le monument le plus célèbre de France, qui est la Tour Eiffel, n’existe plus. Subissant quatre explosions à ses pieds, il n’a pas pu rester debout et a fait 80 morts pour l’instant. Les policiers sont en train de les identifier.

Don lâcha la télécommande, sauta sur le téléphone et composa le numéro de portable de sa femme.

         Allo ?, fit-elle.

         Oh chérie, tu es vivante !!!, se rassura le jeune homme.

         Oui, je suis dans une chambre d’hôtel aux extrémités de la capitale.

         Ok, tu me rassures d’un seul coup. Tout le monde va bien ? Et César ?!

         Ne t’inquiètes, tout le monde va très bien. Et César est en train de dormir, il vient de boire son lait.

         Bien. Tu comptes rentrer quand ?

         Ecoute, je ne sais pas pour l’instant. Le nuage de poussière est toujours présent et je ne peux pas sortir de l’hôtel. L’aéroport vient de fermer. Je te tiendrais au courant, je te le promets mon amour.

         D’accord. Bon bah, je suis rassuré là. J’ai eu peur en voyant les informations. Je te laisse tranquille alors. Je t’aime !

         Moi aussi.

Sandra rangea son portable dans son sac et prit la photo qu’elle avait trouvée sur Dirk. Puis, elle tapa le nom de l’hélicoptère sur son petit ordinateur portable.

         Je t’avais dit de ne pas l’emmener, il t’a coûté cher Sandra, dit Mary.

         On en a besoin, regarde, il va peut-être m’aidé.

« Air 67 » et plusieurs sites s’ouvrirent devant ses yeux. Elle cliqua sur le premier et coup de chance, elle tomba sur le bon.

         Prend un stylo et un papier Mary.

         Ok. (Revenant avec les objets demandés.) C’est bon.

         Hélicoptère français qui est toujours en état de marche. Longtemps utilisé pour des missions militaires, il a été vendu à une société qui souhaite rester anonyme. N’ayant pas le droit de quitter Paris, nous l’avons souvent vu voler au-dessus des parisiens, surtout autour de la Tour Eiffel.

         Il n’y a pas de doute, c’est bien celui-là, affirma Mary tout en notant les renseignements. Tiens, c’est noté.

         Merci Mary.

Sandra ferma son ordinateur et se mit à discuter avec ses amis pour occuper le temps.
Minuit passé, tout le monde dormait tranquillement dans la chambre d’hôtel et César resta calme toute la nuit.

Le lendemain matin, alors que l’équipe se préparait pour une nouvelle journée, le téléphone de la chambre d’hôtel se mit à sonner.

         Oui allo ?, fit Ophélie.

         Vous sortez de votre chambre et j’explose l’hôtel.

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7 août 2011

Chapitre 13 : Piège dans Paris.

« Le Capitaine Troufion est porté disparu suite à une attaque cherché contre Zarbville. Certes, je lui ai donné l’autorisation mais je ne pensais pas que le monde entier allait changer. Qu’ils essayent de faire perdre ma place et ils me le payeront mais gentiment… », Le Président et Maire de Sunset Valley, extrait de son discours face à ses ministres.

Chapitre 13 : Piège dans Paris.

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            La nuit fut réparatrice pour Dirk. Il se réveilla avant tout le monde le matin et Mary-Sue était partie à l’hôpital à cause de sa plaie. Mais elle avait eu le bon geste et put sortir des soins très vite. César avait du s’habituer à l’air chaud de Zarbville et rigolait à chaque fois qu’il voyait Johnny à cause de sa couleur de peau. Ophélie avait encore du mal à accepter la mort de sa tante mais elle décida quand même de partir avec ses amis pour se venger.
Deux jours plus tard…

         Allez, on se dépêche ! L’avion part dans cinq heures et on a de la route à faire. N’oubliez pas vos brosses à dents ! Où est Dirk ?, cria Sandra en marchant dans le couloir et frappant à chaque porte.

         Il va arriver, il est allé chez Lou pour prendre les anciens vêtements de Johnny qui ne lui vont plus, répondit Mary.

         Ok. Vite, vite, vite !

         Pas de panique. On va l’avoir cet avion. Je sais qu’on a déjà deux jours de retard par ma faute et celle de Dirk mais on va arriver en France.

         Merde, le biberon de César est dans le micro-onde. Tu veux bien lui donner à manger ?

         Oui, charge les premières valises en attendant.

         Bien.

Pendant ces deux jours, les frères « Lalouche » leur avaient construit une deuxième voiture pour que tout le monde ait de la place et puisse profiter du paysage sans être serrer l’un contre l’autre.

Dans la première, il y avait Sandra, Dirk, Johnny et César.
Dans la deuxième, Mary-Sue et Ophélie avaient décidé d’être que toutes les deux.

         Je sais que tu viens de revenir vers nous mais il faut vraiment que tu nous aides pour qu’on puisse avancer dans l’enquête.

         Qu’est-ce que tu veux savoir ?, demanda Dirk.

         Où est cette maison abandonnée ?

         Euh…je ne sais pas. Je n’ai même pas vu l’intérieur. Ce sac poubelle n’était pas serré à fond mais je ne pouvais pas l’enlever, par contre je sais que je n’étais pas seul. J’entendais des pleurs de filles mais on n’avait pas le droit de parler…

         Qu’est-ce qui s’est passé dans cette pièce ?

         On m’a frappé et les autres aussi. J’ai saigné du nez plusieurs fois et parfois, je faisais de courts malaises. C’était pareil pour tout le monde.

         Vous étiez combien ?

         Il y avait deux filles, ça s’est sûr. Mais après je ne sais pas, je ne sais plus.

         Ok. Je pense savoir c’est qui.

         Ah bon ?

         Lilith et Angela étaient avec toi.

         Oh non mais comment je n’ai pas pu remarquer que ma petite amie était dans le même endroit que moi.

         Et à ce que j’ai compris, tu étais le dernier otage pour la France ?

         Ouais. J’ai entendu la dernière fois une conversation mais les voix étaient modifiées parce que je crois bien qu’ils portaient des masques. Les autres otages se trouvent à Paris mais je ne sais pas où exactement. Un autre malaise m’avait coupé l’écoute.

         Pourquoi m’ont-ils envoyé des objets vous appartenant ?

         Là, je ne sais pas mais je m’en rappelle du jour-là. Les filles avaient crié de douleur.

         Parce que c’étaient leurs cheveux qui étaient visés.

         Et moi, ils m’avaient pris ma montre d’argent…

Ensuite, Sandra ordonna à Dirk d’envoyer un message à Mary-Sue pour la mettre au courant de leur conversation.
Il le fit sans hésiter. La jeune mère expliqua ensuite la situation du gouvernement et de Darren.

Le père du jeune homme avait été libéré car il n’y avait pas assez de preuves pour l’envoyer derrière les barreaux. Il avait emménagé dans un appartement à Sunset Valley et attendait impatiemment le retour de son fils. Il était au courant que Dirk et ses amis partaient pour la France mais n’eut pas le courage de venir.

Alors que ça faisait deux heures qu’ils roulaient sur la route, Sandra se rappela d’un seul coup du liquide vert qu’Albert avait prélevé mais suite à la guerre et à cause de la mort de l’enquêteur, le produit avait disparu.
Elle engagea alors la conversation avec Johnny pour en savoir un peu plus et c’est ainsi qu’elle apprit une autre nouvelle…

         Cette nuit-là, mon père partit en courant de chez nous. J’avais l’âge pour ne pas respecter le couvre-feu de Zarbville alors j’ai décidé de le suivre.
Au fond du village, mon père avait construit un passage secret avec l’aide de son frère, Technicien Pollinisateur 7. Un vaisseau attendait à la sortie et il prit les commandes mais je fis très vite demi-tour pour éviter d’avoir des ennuis et donc, j’ai attendu qu’ils reviennent. Une heure plus tard et ils n’étaient toujours pas de retour, ni le matin…
C’est alors que, de loin, je vis un objet qui virevoltait dans le ciel et de la fumée noire s’échappait par l’arrière. Il toucha violemment le mur d’enceinte et s’écrasa dans Zarbville. Mon oncle n’avait pas résisté au choc et mourut directement, le liquide vert apparaît quand l’extraterrestre meurt. Mon père s’était enfui avant que les gardes l’arrêtent. Alors que je me cachais derrière une maison, je vis une femme avec une robe rouge qui courait et qui avait l’air blessé. Mais papa m’avait surpris et je ne pus pas voir quelle était sa destination…

La fille de Sonia s’énerva après Johnny en lui disant qu’il fallait qu’il arrête de cacher des secrets et qu’il dise maintenant toute la vérité. Mais il venait de la dire et Sandra ne put résister et se mit à pleurer. Les garçons essayèrent de la consoler et cela marcha une vingtaine de minutes après.

Après les heures de voiture, c’était au tour de l’avion maintenant.
Ophélie regardait l’altitude et se mit à stresser, peur de se crasher. Johnny était là pour la rassurer mais même ses mains bien chaudes ne calmèrent pas le mauvais stress.

         Au faites Dirk, c’est quoi de cette photo que j’ai trouvé dans ta poche ?

         T’as fouillé dans ma poche ?!

         Bah, elle dépassait alors j’ai tiré…

         T’as osé prendre MES affaires ???!!!, cria Dirk.

         Chut ! Ophélie s’est endormie, intervint Johnny.

         Toi, ta gueule !, s’énerva le fils de Darren.

         Mais c’est juste une photo, elle peut peut-être nous mené sur une piste.

         Tu la veux cette piste ?!, cria Dirk.

         Mais qu’est-ce qui te prends là ?!

         Rien. Vous me baratinez avec vos questions depuis le départ et j’en ai vraiment marre. Je viens de sortir d’une GROSSE merde et maintenant, j’ai besoin de repos.

Il mit des écouteurs dans ses oreilles et écouta les musiques de Mary-Sue.
Sandra fixa la photo et se demandait bien à qui appartenait cet hélicoptère qui décollait ou atterrissait. Et puis cette silhouette qu’elle voyait juste devant la maison en uniforme de guerre. Peut-être que c’était la maison abandonnée.
Elle fut encore surprise du comportement de son ami et le regarda une dernière fois, il s’était déjà endormi et une larme coulait le long de sa joue.
Elle la laissa couler et chuchota :

         Oublie le passé et vit au présent.

         De quoi ?, fit Mary.

         Euh non rien, j’avais une parole de chanson en tête.

         Il ou elle a osé s’en prendre à mes filles, je te préviens que je ne lâcherais pas l’affaire.

         Je te préviens que moi aussi.

Puis, Mary déposa sa tête sur l’épaule de sa meilleure amie, prit la photo et l’installa dans son sac.

         La dernière fois que j’ai appuyé ma tête sur ton épaule, c’était à l’enterrement de ma grand-mère.

         Oui, je m’en souviens très bien.

Puis, Sandra déposa la sienne sur celle de Mary.

         Mesdames et Messieurs. Le vol 301 approche de sa destination. Mettez vos ceintures pendant l’atterrissage. Merci.

La Tour Eiffel, le musée du Louvre, les Champs Elysées : la ville romantique était à présent en compagnie de toute l’équipe.
Ils prirent le premier hôtel en vue et décidèrent déjà de se reposer avant de passer à l’attaque du nouveau plan : trouver la cachette.
Alors que Sandra éteignit les lumières une par une, Dirk attira son attention.

         Je suis désolé Sandra, je ne voulais pas paraître aussi vulgaire. Tu m’as sauvé la vie et je ne sais pas comment te remercier.

         Ne t’inquiètes pas, c’est normal de s’aider entre voisins et entre amis non ?

         Si, tu as raison. Est-ce que je peux te demander un service ?

         Oui sauf si ça gêne l’enquête.

         J’aimerais aller à la Tour Eiffel demain matin avec tout le monde.

         Ecoute, nous avons une enquête à…

         Ma mère voulait m’y emmener mais c’était trop tard…

         Bon d’accord mais pas plus d’une heure ok ?

         Ok. Bonne nuit Sandra.

         Bonne nuit, fais de beaux rêves.

Le noir régna dans la chambre. Tout le monde dormait et César n’avait pas encore piqué une crise pour avoir son lait. Il a fallu attendre le matin pour entendre ses pleurs. Une nuit sans bruit, Sandra n’en avait pas eu depuis très longtemps.

La dame de fer impressionnait les visages de l’équipe. Elle était si grande et si magnifique. Ils se retrouvèrent juste en-dessous.

         Apparemment, ça porte chance de s’embrasser à cet endroit, dit Ophélie.

Et elle se mit à embrasser Johnny.

         Je reviens, j’en ai pour deux minutes, fit Dirk.

         Dépêche-toi, on doit passer à l’action après !, s’exclama Sandra.

Il partit en courant derrière un des pieds du monument et avait le téléphone à l’oreille.

         J’appelle toutes les unités. Passez à l’attaque !, ordonna le jeune homme.

Alors que Sandra discutait avec ses amis tout en tenant la poussette de César, elle fut surprise par l’arrivée de quatre motos qui se mirent à les encercler.

     Dirk ! Au secours !, cria la jeune mère.

Les motards sortirent chacun une arme et les braquèrent sur l’équipe.
Dirk arriva, sans paniquer.

6 août 2011

Chapitre 12 : Course poursuite.

« J’aiderais Sandra, oui je l’aiderais. Certes, il nous manque la police mais pas notre cerveau... », Ophélie Chimère, nièce d’Olivia Chimère (morte à ce jour).

Chapitre 12 : Course poursuite.

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            Sur la route, Mary-Sue n’écoutait pas sa musique pour ne pas laisser seule sa meilleure amie qui était au volant. César s’était endormi.

         Ce qu’il est calme. Tu as de la chance, je m’en rappelle de mes jumelles. Elles pleuraient tout le temps et en même temps.

         Tu parles de tes filles comme si elles étaient avec nous…

         Mais parce qu’elles sont avec nous Sandra. Elles ne sont pas mortes ou sinon, je serais en train de pleurer et je pense que j’aurais eu la corde autour du cou.

        Et tu as préféré te battre pour les sauver. C’est l’une des qualités que je préfère chez toi Mary.

         Oh merci Sandra, tu es pareille. Tu es une fille qui trouve toujours le dernier mot et je sais très bien que tu arrives à l’avoir dans cette enquête. Sûre et certaine.

         Ce que je ne comprends pas, c’est qu’Olivia n’a pas été enlevée mais tuée. Pas comme les autres.

         Pour l’instant, on ne sait même si ça à un lien avec notre histoire.

         Oui, tu as raison.

Et le silence revint dans la voiture.
Mais pas longtemps…

Alors qu’ils restaient environ deux heures de route, entre les collines vertes de Sunset Valley, une voiture noire roula à une vitesse incroyable.
Puis, elle tourna sur l’herbe et resta sur le bord de la route.
Sandra et Mary-Sue passèrent juste à côté mais n’avaient pas le temps de s’arrêter, Ophélie devait sans doute les attendre tout en faisant les cent pas.

La voiture noire se mit à faire demi-tour et à suivre les filles.

         Accélère Sandra.

         Pourquoi ?

         Elle nous suit.

         César, accroche-toi. Tu vas connaître ta première sensation.

Alors que la voiture des amies prit de l’avance, celle de derrière fit le même geste. Pendant un moment, Sandra croyait à une voiture privée de SimTV.
Mais elle eut très vite un autre avis, une arme les visa.

         Baisse-toi !

Trois coups. La vitre arrière explosa en centaines de bouts de verres.

         César ! (Se retournant.) Il rigole, j’hallucine !

         Sandra, accélère !

L’ennemi arriva juste à côté mais la conductrice tourna un peu vers la gauche pour le déstabiliser. Tous les deux quittèrent la route pour se retrouver sur une grande plaine verte.
Avec une grande vitesse, l’herbe se retourna avec le passage des roues.

         Reprends la route, vite.

La voiture noire avait perdu de la vitesse mais le conducteur tira une nouvelle fois et Sandra eut juste le temps de s’abaisser. La vitre, qui était juste à côté d’elle, venait aussi de rendre l’âme.
Frôlant les deux-cents kilomètres par heures. L’amie de Mary retrouva la route et put continuer son chemin mais elle dut encore faire attention, elle n’était plus toute seule.
Une véritable course poursuite se fit. Heureusement que la route n’était pas beaucoup fréquentée, cela facilité les choses.

         Appelle Ophélie et dis-lui d’aller sur le fauteuil rouge, vite.

         Ok.

         C’est Mary à l’appareil. Va sur le fauteuil rouge et dépêche-toi.

         Non, il en est hors de question. Qu’est-ce qui se passe ?!

         Tu peux le faire. C’est une question de vie ou de mort. Je crois bien qu’on a trouvé l’assassin de ta tante.

         Mais ça va être la troisième fois que je vais dessus.

         Et alors ? Une de plus, une de moins, ce n’est pas grave.

         Si, justement.

         Putain ! POURQUOI ?!, s’énerva Mary-Sue.

         Je t’expliquerais le moment venue.

         Si on arrive déjà à Zarbville entières.

         T’as de la chance que Johnny ne travaille pas aujourd’hui mais c’est un extraterrestre alors je ne sais pas si ça va marcher.

         ESSAYE !

Elles raccrochèrent.
Ophélie courut vers la chambre tout en appelant son petit ami. Elle lui expliqua ce qu’il devait faire et il accepta sans hésiter.
Coup de chance, c’était la première fois qu’un extraterrestre s’installa sur le fauteuil et les lueurs blanches entourèrent Johnny.
Il leur expliqua où aller et elles exécutèrent ses ordres.

Alors que les meilleures amies étaient en train de se faire pousser en-dehors de la route, César rigolait toujours.
Mais l’arme apparut très vite.
Et une fois de plus, tira trois coups. Cette fois-ci, une des trois toucha le bras de Mary.

         AH !, cria-t-elle.

         Qu’est-ce qui y’a ?

         J’suis touchée mais t’inquiètes pas, je connais la démarche.

Elle déchira son haut et se retrouva en soutien-gorge.
Puis, elle l’enroula autour de la plaie pour la serrer et éviter que le sang coule.
Les deux autres balles avaient brisé la vitre du côté de la blessée.

Johnny était dans le ciel et aperçut les deux voitures qui se poussaient l’une contre l’autre à une vitesse incroyable.

         LA VOITURE NOIRE !, hurla-t-il.

Les lueurs blanches se lancèrent sur l’ennemi.
Sandra les aperçut.
Elles foncèrent droit sur la voiture noire.
La jeune mère en profita pour s’écarter. Le véhicule perdit le contrôle à cause des fantômes et s’enfonça dans une forêt. Une énorme explosion eut lieu et un incendie se créa à travers les arbres.

L’extraterrestre redescendit sur terre pour aller voir ses amis.
Sandra sortit de sa voiture avec son fils dans les bras.

         Mary est blessée. Laisse-la aller sur le fauteuil et monte avec…

La mère de César fut perturbée par une silhouette qui courait hors de la forêt. Elle avait un sac poubelle noir sur le visage.

         Prends mon fils, j’arrive.

         Euh…ouais… (Voyant Sandra s’éloigner et regardant César.) Salut !

La silhouette courait un coup vers la gauche, un coup vers la droite. Puis, s’étala sur le sol brutalement.

         Merde…

Sandra déchira d’un seul coup le sac poubelle et fut surprise par le visage.
C’était Dirk…

Tapotant sur sa joue, elle essaya de le réveiller.
Il ouvrit d’un seul coup ses yeux et reprit sa respiration.

         Dirk ! C’est moi Sandra, c’est fini maintenant. Viens.

Le jeune adolescent ne parla pas mais il regarda Sandra.
Mary était déjà partie.

         Sandra ?, fit-il.

         Oui, c’est moi.

Il l’enlaça. Et eut les larmes aux yeux.

         Non, c’est fini maintenant. Allez viens.

Les flammes étaient devenues très grande et brûlèrent les arbres, comme si l’Enfer s’abattait sur ce petit bout de la Terre.

Dans la voiture, Sandra prit son portable et contacta Mary mais elle ne répondit pas. Laissant tomber son appel, elle essaya de parler avec Dirk.

         Qui conduisait la voiture Dirk ?

         Je ne sais pas…mais quelle voiture ?

Son nez se mit à saigner.

         Tiens un mouchoir.

         Merci.

         Tu étais dans une voiture noire.

         Mais je ne sais pas, je ne voyais rien.

         Où étais-tu avant ?

         Dans une maison abandonnée.

         Tu étais tout seul ?

Soudain, Dirk fit un malaise.

         Dirk ?! Tu m’entends ?!, paniqua Sandra.

         Nous arrivons bientôt à Zarbville, je pense qu’il a besoin de repos.

Arrivant dans le petit village, la jeune femme fut surprise par l’absence du mur d’enceinte et des grandes portes. Elle pouvait rouler librement sans avoir peur de se faire contrôler.
Alors que la voiture venait à peine de s’arrêter, Mary-Sue arriva en courant avec Ophélie et ouvrit la porte pour prendre le corps de Dirk.

         Hé mais comment tu l’sais ?, s’étonna Sandra.

         Raccroche ton portable chérie !, rigola Mary tout en aidant Ophélie à porter le corps.

Un bout de papier tomba de la poche de Dirk. Les porteuses n’avaient rien vu mais Johnny qui arrivait derrière le prit et le déplia, il put lire :

« Dirk Dourève était notre dernier otage. Occupez-le avec les autres et ne leur laisser pas la chance de voir les paysages de la France. Vous savez très bien pourquoi. »

Johnny ne vit pas de signature. Mais avait désormais la preuve que quelque chose se passait en France. Très loin de son pays.
Sandra le sut juste après et l’annonça le soir, à table.

         Bien alors nous allons dormir ici cette nuit. Ensuite, nous partons pour MontSimpa. Bizarrement, Dina ne fait pas partie des otages alors qu’elle était avec Vladimir depuis quelques jours. Donc, nous allons fouiller dans son ancien appartement et dans ses affaires qu’elle aurait laissées chez moi. Après tout cela, nous partons pour la France. J’ai grand besoin de votre aide.

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Photo trouvée dans l’autre poche de Dirk

5 août 2011

Chapitre 11 : Six mois plus tard.

« Jamais, je n’aurais imaginé qu’un pot de peinture puisse être un indice aussi révélant… », Don Lothario, mari de Sandra Lothario, anciennement Gothik.

Chapitre 11 : Six mois plus tard.

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            Six mois s’étaient déjà écoulés depuis que Sandra, Mary-Sue et Don rendirent visite à Olivia pour en savoir un peu plus sur ce fauteuil rouge. Il était minuit dans la demeure des « Gothik »…

         J’étais dans mon jardin quand je vis un fauteuil rouge qui arrivait droit sur mon cimetière privé. Il y avait une femme dessus, du nom de Maria. Mais je croyais l’avoir vendu ce fauteuil, je voulais m’en débarrasser. Mon mari, Hugues, était toujours vivant. Il sortit de la maison en courant et se dirigea vers le corps de la femme…morte. Elle était restée trop longtemps dessus et les lueurs blanches l’avaient forcé à rendre son esprit. Maria était obligée de le faire sous cette force magnétique qui l’empêchait de bouger. Ensuite, je me suis occupé d’endormir les gardes du mur d’enceinte et d’ordonner aux extraterrestres de ramener ce corps de là où elle venait. Ce fauteuil avait été fabriqué par ma grand-mère, elle était mariée à un extraterrestre. Sandra, crois-moi, je n’ai jamais peint ce tableau. Je te le promets.

La future mère se réveilla en sursaut, Don ne s’en était même pas rendu compte. Il ronflait.
Elle avait le visage trempé, elle venait de ravoir cette vision : elle voit Olivia qui raconte l’histoire du fauteuil. Et toutes les nuits, c’était comme ça.

La jeune femme se sentit mal. Elle était en train de perdre les eaux.

         Don ! Bébé ! Réveille-toi !!! Le bébé…

         Mmmm, repoussa le jeune homme.

         Emmène-moi à l’hôpital, vite. Je perds les eaux !

         QUOI ?!, sursauta le futur père.

La voiture doublait toutes les autres qu’elle rencontra. Il était une heure du matin quand ils arrivèrent à l’hôpital.
Don avait le droit d’assister à la naissance.

L’hôpital de SimCity était très célèbre et unique grâce au décor. Aucun mur blanc sauf pour le couloir et l’accueil. Mais les chambres étaient colorées et avaient chacune un style diffèrent, tout comme un hôtel.
SimTV en avait fait un reportage et le gouvernement avait rendu visite à cet établissement qui devint alors international.

         César, César Lothario.

         Magnifique choix Madame et Monsieur Lothario.

         Il a les yeux de ma femme et il a ma bouche. Un futur Don Juan est né, se vanta Don.

         N’en fais pas trop, pour l’instant, il a bien besoin de repos, tout comme moi.

Quelques jours plus tard, le nouvel habitant de MontSimpa put voir le ciel bleu de SimCity et enfin être chez lui après des jours et des jours a passé dans un hôpital.

Alors qu’il venait de fermer ses petits yeux dans sa nouvelle chambre, Sandra descendit doucement les escaliers et se laissa tomber sur l’un des fauteuils, puis alluma la télévision.

         Alors que l’Affaire « Gothik » n’est toujours pas conclue. Le gouvernement ordonne à toute équipe de police d’en arrêter avec cette histoire et d’en passer à une autre.

Toute l’équipe SimTV présente ses excuses à la famille « Gothik », « Simpa » et « Lothario ». C’est ainsi que notre émission se termine. A bientôt pour de nouvelles informations.

La jeune mère prit la télécommande et appuya sur le bouton d’arrêt.
Elle piqua une crise qui fit arriver Don en courant.

         César t’a encore vomi dessus ?

         Non, les policiers ont lâché l’affaire !

Il alla enlacer Sandra et lui fit un fit un baiser sur le front.

         Ce ne sont que des bons à rien. Nous allons continuer d’enquêter et nous allons retrouver Angela, Lilith, Dirk, Sonia et Vladimir.

Pendant ce temps, à Zarbville.
Le mur et les grandes portes n’existaient plus. Toute trace de la guerre avait disparue.
Johnny avait déménagé chez Olivia même si sa mère n’était pas trop d’accord et en profita pour se fiancer avec sa belle et tendre petite amie : Ophélie.

Ils avaient bien changés. Ophélie et Johnny avait fêté leur 19 ans.
La demeure des frères « Lalouche » avait été refaite et était même plus belle qu’avant. Ils améliorèrent les moteurs.
La nièce d’Olivia recevait chaque mois une lettre de Sandra et ne se doutait pas encore de la naissance de César mais cela n’allait pas tarder.

Alors qu’Olivia était en train d’arroser ses fleurs, elle aperçut une voiture. C’est alors qu’elle se mit à courir, de toutes ses forces, pour la rejoindre.
Croyant que c’étaient des touristes, elle sautillait de joie à l’idée de faire connaissance avec.
Alors qu’elle s’approchait du véhicule, la fenêtre s’ouvrit et une arme en sortit pour se braquer sur la vieille dame.
Trois coups. Trois balles. Trois perforations sur la poitrine.
Olivia fit un bond en arrière et sa tête atterrissait violemment sur le sable chaud.

Ophélie venait d’assister à la scène, elle se mit à sauter par la fenêtre pour éviter de faire un détour. Alors que la voiture s’en alla, la vieille dame ne respirait déjà plus.

         Non !!! Tante Olivia !!! Réveille-toi, s’il te plaît !!! NON !!!!!!!!!!!

Johnny arriva par derrière et vit le corps de sa belle-mère, sans vie.
Il prit sa petite amie dans ses bras et partagea ses larmes avec elle…

A MontSimpa, c’était la joie et la colère qui régnaient en même temps. A croire que les deux étaient positifs dans cette petite ville.
Mary-Sue découvrait le visage de son nouveau voisin et dut subir la colère de sa meilleure amie, Sandra.
Le téléphone se mit à sonner.

         Sandra Lothario à l’appareil. Puis-je me rendre utile ?

         SANDRA ! C’est Ophélie. Viens, s’il te plaît. Viens.

         Que se passe-t-il ma puce ? Tu pleures ou je rêve ?

         Tante Olivia vient de se faire fusillé alors qu’elle voulait aller voir cette voiture mais c’était un piège. Johnny est là maintenant mais j’ai peur, viens.

         Mais je ne peux pas, César est trop petit pour voyager.

         César ?! Ah…ton enfant. Je veux le voir mais on n’a pas encore reçu notre voiture. Il y a de la place chez nous, s’il te plaît Sandra.

         Bon…d’accord mais il faut que je fasse mon enquête hein ?

         Oui mais viens.

La nièce de la morte raccrocha le téléphone. 
Sandra annonça la nouvelle à son mari et à Mary.

         Mes jours de congés sont épuisés chérie, je ne pourrais pas venir.

         Moi, je viens. J’ai démissionné.

         Je prends César avec moi.

Elles prirent la voiture de Mary-Sue car Don avait besoin de la sienne pour aller au boulot.
Une heure plus tard et le véhicule partit pour dix heures de route.

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  • La famille "Gothik" est la fondatrice de la petite communauté MONTSIMPA. Etant riche, célèbre et très gentil, elle reste la plus mystérieuse. Surtout, depuis la disparition de la belle et tendre Sonia Gothik et la mort de son fils, Alexandre Gothik.
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